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1er juin : Tout ce qui change

Comme à chaque début de mois, de nouvelles réglementations et des changements de tarifs entrent en vigueur. Voici ce qui vous attend.

Vaccination ouverte à tous les adultes, fin de la trêve hivernale ou hausse des tarifs réglementés du gaz: récapitulatif des changements attendus le 1er juin 2021.

> Derniers jours pour déclarer ses revenus

Attention à votre déclaration de revenus ! Si la crise sanitaire a bouleversé le calendrier fiscal 2020, la campagne 2021 se tient bien en temps et en heure. La clôture est fixée au 1er juin pour les déclarations en ligne des départements 20 à 49 (Corse comprise) et au 9 juin pour les départements 55 à 95 et l’Outre-mer – pour les autres départements et les déclarations au format papier, c'est déjà terminé. Déclaration automatique, "aides Covid", frais liés au télétravail, dons aux associations...

> Hausse des tarifs réglementés du gaz

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont augmenter de 4,4% au 1er juin: l'augmentation sera de 1,2% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 2,6% pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude) et de 4,6% pour les foyers qui se chauffent au gaz. Selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), la forte demande en Asie et en Amérique du Sud ont fait grimper les prix du gaz sur les marchés internationaux, à quoi il faut ajouter la hausse du prix des quotas d'émission de CO2 et des opérations de maintenance en mer du Nord.

>  Le chômage partiel évolue

L’exécutif l’avait prévenu : une fois que la France entamerait son déconfinement, les aides exceptionnelles allouées par l’Etat vont petit à petit se lever. Avec la reprise de l’activité économique et la volonté de faire revenir progressivement les personnes en présentiel après le recours massif au télétravail, les règles d’indemnisation de l’activité partielle changent.

Dès mardi 1er juin, les salariés en chômage partiel ne toucheront plus que 60% de leur salaire brut, contre 70% jusqu'ici. Soit 72% de leur salaire net (contre 84%). Les personnes travaillant dans les secteurs les plus touchés par la crise (hôtellerie-restauration, tourisme, événementiel, etc.) ne sont pas concernés.

> Diminution des aides de l’État aux secteurs en difficulté

Le gouvernement maintient les aides aux secteurs les plus durement touchés par la crise sanitaire mais elles diminuent progressivement dès ce mardi 1er juin. L’indemnisation devient limitée à une part de 40 % de la perte du chiffre d’affaires, puis baissera à 30 % en juillet et 20 % en août.

> La vaccination ouverte à tous

Initialement prévue pour le 15 juin, l'ouverture officielle de la vaccination contre le Covid-19 à tous les adultes âgés de plus de 18 ans, sans conditions, aura finalement lieu le 31 mai. À noter qu'en Guadeloupe, Guyane, Martinique et à la Réunion, la vaccination est déjà ouverte à tous les adultes de plus de 18 ans, et même de plus de 16 ans à Mayotte, compte tenu de la composition de la population, plus jeune qu'en métropole. La France devrait être livrée de 32 millions de doses en juin et l'objectif du gouvernement est d'atteindre les 30 millions de personnes primo-vaccinées au 15 juin.

> Fin de l’état d’urgence sanitaire

L’état d’urgence sanitaire se termine et la France passe en « régime transitoire » jusqu’au 30 septembre. Le gouvernement peut ainsi continuer à prendre certaines mesures dont celles concernant les déplacements, l’accès aux commerces, bars, restaurants et lieux culturels, ou les rassemblements. Le recours au couvre-feu et aux confinements locaux sera quant à lui limité.

> Fin de la trêve hivernale

En raison de la crise sanitaire, le gouvernement avait annoncé en février que la trêve hivernale des expulsions locatives serait prolongée de deux mois, jusqu'au 31 mai: les expulsions locatives pourront donc reprendre dès le 1er juin. Selon la Fondation Abbé Pierre, la reprise des expulsions locatives menacerait plus de 30.000 ménages, le double d'une année normale en raison de l'accumulation des demandes. Le gouvernement a récemment annoncé qu'il garderait ouvertes jusqu'à fin mars 2022 les 43.000 places d'hébergement d'urgence créées depuis le premier confinement.

> Rejet de l'attestation employeur non-valide

Avis aux TPE. Pôle emploi tolérait jusqu'alors les anciens modèles d'attestations employeurs générés hors de la déclaration sociale nominative (DSN) – l'attestation employeur est un document rempli par l'entreprise et remis au salarié à la fin de son contrat. Ce n'est plus le cas à partir du 1er juin: les attestations non-valides transmises par les entreprises seront rejetées. Cela concerne principalement les TPE de moins de 11 salariés qui peuvent encore transmettre leurs attestations en version papier. Pour être sûr d'être à jour, Pôle Emploi recommande d'utiliser la voie dématérialisée.

> De la publicité sur toutes les vidéos YouTube

YouTube modifie ses conditions d'utilisation à partir du 1er juin. Aucune vidéo publiée sur la plateforme ne sera épargnée par la publicité, même les chaînes non-monétisées. Mais ce n'est pas parce qu'une publicité accompagne une vidéo que de l'argent ira dans la poche du vidéaste: ces publicités ne donnent droit "à aucun paiement" pour les chaînes non-monétisées, précise YouTube. Par ailleurs, les revenus versés aux créateurs éligibles seront désormais "traités comme des royalties du point de vue fiscal américain" et une retenue à la source pourra être appliquée sur ces paiements.

> Google Photos devient payant

Fin de la gratuité pour l'application Google Photos. Il ne sera plus possible de sauvegarder gratuitement des photos et des vidéos en haute qualité au-délà d'un quota de 15 Go – à noter que les contenus sauvegardés avant le 1er juin ne sont pas concernés. Pour augmenter son espace de stockage, il faut passer à la caisse: Google propose un abonnement pour 100 Go de stockage à 20 euros par an ou 2 euros par mois. Par ailleurs, en cas de dépassement du stockage ou d'inactivité de plus de deux ans sur Gmail ou Google Drive, les contenus risquent désormais d'être supprimés.

> Autoroutes : 250 € de péages en chèques-vacances

Autre nouveauté ce mardi, les automobilistes pourront désormais payer les péages routiers jusqu’à 250 euros en chèques-vacances, contre 150 euros jusqu’à présent. Une évolution depuis longtemps demandée par les consommateurs pour faire face à la hausse des prix menée par les sociétés d’autoroutes. Pour en profiter, il faut créditer les chèques sur un badge de télépéage avant de prendre la route, car les caisses présentes aux barrières ne les acceptent plus.

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